Mon épouse m’a beaucoup encouragé, depuis quelques mois, à recommencer à inventer de la musique. En y réfléchissant bien, le Seigneur m’a donné ce talent, et c’est maintenant à moi de le faire fructifier. En effet, le Christ nous a dit: “C’est la gloire de mon Père que vous portiez beaucoup de fruits et que vous deveniez mes disciples” (Jn 15, 8). Si je déterrais ce besoin de créer que j’avais nié et enfoui au plus profond de moi-même, me contentant jusque-là d’enregistrer de banales reprises des Beatles, ce serait dorénavant pour le gloire de Dieu, et il fallait que l’exercice porte du fruit en faisant naître (de nouveau) d’autres disciples, selon le mandat reçu du Maître (cf. Mt 28, 19).
L’objectif de cette pièce
Ce ne sont pas nous qui évangélisons, c’est l’Esprit Saint qui “plane au dessus” du monde et qui choisit d’appeler une personne en particulier. Cela, j’y crois fermement. De plus, c’est la Parole de Dieu qui touche, beaucoup plus que tout autre discours que je pourrais tenter d’écrire et de faire rimer. C’est pourquoi j’ai tenté d’accoler la Parole de Dieu à un petit exercice créatif que j’avais sur ma table, et non pas tenté d’écrire moi-même une chanson.
Personnellement, Dieu a décidé de me sauver de ma vie qui n’allait nul part ; une vie d’anxiété dans un monde de performance, de compétition, là où les plus forts remportent la victoire. Or, Deo Gratias, Dieu savait trop bien que je ne gagnerais jamais dans cette game que je croyais devoir jouer dans ma vingtaine. Tant de gens, comme moi alors, souffrent de ne pas comprendre quel est le but de cette vie. C’est ce que j’ai tenté d’illustrer dans le montage que j’ai fait moi-même à partir d’une banque d’images à laquelle je me suis abonné à grands frais. J’ai également dépensé une bonne centaine de dollars dans la distribution de la pièce sur les plateformes de streaming telles que Spotify, iTunes et Apple Music, Amazon Music, etc, afin que la pièce se retrouve non pas parmi la musique religieuse moderne, mais bien dans les playlists Trip Hop profanes. Pour ce faire, il m’a fallu obtenir la permission d’AELF, avec qui je partagerai 50% des droits de reproduction, si jamais il advenait que j’en récolte, ce qui n’a jamais été mon espérance.
J’ai le sentiment d’avoir complété la partie qui me revenait dans cette oeuvre. Les vies que Dieu voudra bien sauver par le travail que j’ai fait lui appartiennent. Il ne nous reste qu’à souhaiter que la pièce sera partagée dans les médias sociaux des chrétiens qui l’entendront.
Les réactions jusqu’à maintenant
De nombreuses personnes m’ont fait part de bons commentaires et je les en remercie. Généralement, plus ces personnes étaient jeunes, plus elles avaient apprécié… C’est normal et c’est précisément ce que je voulais: rejoindre les jeunes qui souffrent de ne pas connaître Jésus.
Cependant, il m’apparaît important de dire, à ceux qui n’ont pas aimé l’effet de voix robotisées ou la musique un peu trop planante à leur goût, de ne pas s’arrêter à leur propre appréciation de la pièce. En effet, en partageant cette pièce, vous vous exposez moins à montrer que vous avez de mauvais goûts musicaux (!), qu’à permettre à la Parole de Dieu de rejoindre quelqu’un de votre entourage. En effet, l’Esprit Saint est comme le vent: il “souffle où il veut et tu entends sa voix, mais tu ne sais pas d’où il vient ni où il va” (Jn 3, 8). Je vous invite donc à partager cette pièce en grand nombre, et souvent, sur plusieurs médias sociaux, car il ne s’agit pas de ma gloire à moi, qui ne suis qu’un serviteur quelconque qui ne mérite aucunement qu’on s’y attarde, mais bien pour la gloire de Dieu qui veut sauver de la mort chacun de ses enfants.
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