De l’invention du stylo

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Ce n’est pas seulement pour le plaisir de retracer les noms de mes ancêtres que je suis passionné de généalogie. Je dirais même que les noms de mes ancêtres ne sont que le fil rouge de tous ces apprentissages qu’il m’est permis de faire à travers mes recherches. Pour un Canadien-Français comme moi, la source principale d’information des recherches généalogiques sont les registres paroissiaux, qui faisaient également office de registres d’État Civil jusqu’en 1994 (et même encore aujourd’hui en ce qui concerne les mariages religieux).

La signature de Pierre Brousseaux au registre paroissial de Notre-Dame-de-Québec en 1728. Source image: Registres du fonds Drouin.

La très grande majorité de mes ancêtres sont issus d’humbles familles de cultivateurs (agriculteurs) et ne savaient pas écrire. Lorsque j’ai la surprise de découvrir un aïeul qui savait écrire, j’en suis toujours réjoui. Mais même lorsqu’ils savent écrire, on constate qu’ils ne le font pas aisément, comme le montre l’image ci-contre. Parmi les difficultés rencontrées, on peut penser que la maîtrise de la plume devait être assez difficile. Je me suis posé la question : en quelle année fut inventé le stylo?

De la plume au porte-plume métallique

On peut penser que Pierre Brosso a signé le registre avec une plume d’oie (ou de canard), car ce n’est qu’à la fin du XIXe siècle qu’apparaît la plume métallique, qui s’est répandue dans les écoles de France avant de traverser au Canada. Toutefois, on sait que le célèbre Leonardo da Vinci a écrit, en 1508, son fameux codex Atlanticus avec un stylo à plume métallique équipé de son propre réservoir d’encre cylindrique. En 1636, un autre manuscrit célèbre est écrit avec une plume munie de son propre réservoir d’encre. Au XVIIe siècle, le terme « plume-perpétuelle » revient dans quelques oeuvres. Il est donc difficile d’attribuer l’invention du stylo à une seule personne.

Le stylographe


Réclame dans un périodique français (L’Illustration, 1923) . Source image: Wikipedia.

C’est donc à la fin du XIXe siècle que la plume métallique remplace universellement la plume d’oie comme instrument scriptural. Le roumain Petrache Poenaru dépose un brevet en 1827 pour son « invention » : le « porte plume portable », qu’on doit cependant tremper dans un encrier indépendant. Ce sera plutôt Lewis Edson Waterman, un courtier en assurances déçu de perdre une vente à cause d’une fuite d’encre de son porte-plume portable, qui breveta le premier stylographe le 12 février 1884. C’est cette date que l’histoire retiendra comme celle de « l’invention du stylo ».

Le bic : la révolution du stylo à bille

László Bíró, qui prit le nom de Ladislao José Biró après s’être réfugié en Argentine en 1943. Source image: Wikipedia.

Bien que l’Américain John . Loud eut déposé un brevet de stylo à bille dès 1888, son invention était loin d’être au point. Trente ans plus tard, un certain monsieur Pasquis remporte un concours d’invention avec un autre stylo à bille, mais il ne peut le commercialiser. Finalement, ce sera le journaliste hongrois László Bíró qui inventa le stylo que l’on connaît. Ignorant les travaux des deux premiers, la légende raconte que c’est en regardant jouer des enfants avec des billes qu’il aurait eu « l’idée de mettre une bille à l’intérieur du stylo : il remarque en effet que lorsque les enfants font passer la bille dans une flaque d’eau, elle entraîne derrière elle un mince filet d’eau… C’est ainsi qu’il aurait eu l’idée de concevoir un « stylo à bille » réellement fonctionnel ». Il dépose le brevet en 1938.

Le stylo dans mon histoire familiale

Compte tenu de ces informations, je sais donc que les actes de mariage ont été rédigés avec un stylo à partir probablement des années 1940 (les mariages de mes grand-parents) et que les actes rédigés au tournant du XXe siècle ont été écrits avec une plume métallique. Nous avons de bonnes raisons de croire que les actes qui datent du début de la colonie ont été rédigés avec des plumes d’oies.

Sources

Image de Mathieu Binette

Mathieu Binette

Mathieu Binette aide les petites entreprises et organismes communautaires à améliorer leur présence sur le web depuis plus de dix ans. Il tend maintenant à se spécialiser dans la réalisation de contenus vidéo, mais il ne refuse jamais un projet de site Web ou de rédaction pour un client qui a une vision emballante et qui rend service à la communauté.

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